Belz. « Notre mission : trouver un tremplin vers l’emploi »
Le 19 novembre 2018
L’association
Avenir solidarité emploi relie les employeurs et demandeurs d’emploi en
assurant un accompagnement social et professionnel.
Entretien avec
Karine Descamps, directrice et chargée d’insertion.
Quel est le rôle d’Avenir solidarité emploi ?
Depuis
plus de 20 ans, l’association se met à disposition des salariés pour
des interventions ponctuelles ou régulières.
Son objectif est de
contribuer à l’insertion des demandeurs d’emploi par l’activité
économique. Notre mission est de trouver une activité qui sera un
tremplin vers un emploi. L’association est administrée par des bénévoles
et gérée par trois salariés permanents. Nous assurons un travail
coordonné avec les chantiers et entreprises d’insertion, les
associations intermédiaires et les agences d’intérim d’insertion.
Comment fonctionnez-vous ?
Les
utilisateurs de nos services sont multiples : certains nous sollicitent
pour les travaux d’entretien de la maison et du jardin, des travaux de
peinture ou de la garde d’enfant de plus de trois ans.
Pour les
collectivités locales, on trouve des remplaçants ou des renforts pour
tous types de travaux. Nous assurons aussi des travaux de nettoyage et
de service pour les entreprises et les associations.
Combien de salariés parvenez-vous à insérer ?
Actuellement,
nous avons 40 salariés en moyenne en insertion par mois. Les personnes
ont envie de travailler, nous assurons une formation et un
accompagnement au quotidien pour favoriser le retour vers l’emploi. Nous
nous adaptons au cas de la personne, à son vécu, à son handicap si
c’est le cas. Notre objectif est de progresser avec elle, en nous
adaptant à son rythme et en trouvant le travail qui correspond. Un bilan
est fait régulièrement. La durée maximum dans la structure est de trois
ans. Nous intervenons dans quinze communes, dont six dans le secteur
d’Aqta (Auray Quiberon Terre Atlantique).
Quels sont vos résultats ?
Depuis
trois ans, nous percevons une reprise de l’activité. Mais ça reste
compliqué pour les personnes de plus de 50 ans… Entre le 1er janvier et
fin octobre, nous avons réalisé 16 500 heures de travail. C’est
1 500 heures de plus qu’en 2017. En tout, 73 demandeurs d’emploi sont
devenus salariés de la structure, dont 13 sur le secteur de Belz. Et 25
salariés ont retrouvé le chemin de l’emploi, dont la moitié en CDI.
Enfin, cinq salariés ont intégré une formation qualifiante.
Notre
réussite est la création d’activité d’un salarié après une reprise de
confiance en lui.
Nous assurons des permanences hebdomadaires dans les
mairies de Belz et de Landévant, sur rendez-vous.